lundi 25 janvier 2010

Introduction

Un lycéen est une personne étudiant en lycée dont l’âge moyen est situé entre 15 et 18 ans. Selon son établissement ou sa ville, ses caractéristiques diffèrent. De sa coiffure a son style vestimentaire en passant par ses gouts musicaux, tout autant de paramètres qui varient en fonction de son lycée. Le lycée Romain Rolland d’Argenteuil, jardin où s’entremêlent et s’accordent multiethnicité et brassage culturel, en est un bon exemple. Cette pluralité culturelle et ethnique, due notamment aux diverses vagues d’immigration qu’a essuyée la ville d’Argenteuil, engendre au lycée Romain Rolland une grande variété au sein de ses lycéens. Ainsi, est-il possible d’établir le portrait du lycéen type du lycée Romain Rolland d’Argenteuil et si oui, quel est-il ? Pour se faire, nous verrons tout d’abord l'environnement du lycéen Romain Rolland, à savoir la ville d'Argenteuil. Ensuite, nous nous pencherons sur les pratiques culturelles des jeunes, puis leur loisirs et enfin sur le lycéen en lui même.

I/ Argenteuil




Argenteuil est une commune chef-lieu d'arrondissement de la banlieue nord-ouest de Paris, sur la rive droite de la Seine. Elle est, de loin, la commune la plus peuplée du Val-d'Oise et la troisième ville en population de la région Île-de-France après Paris et Boulogne-Billancourt. Enfin elle se classe au 38ème rang des villes les plus peuplées de France.

Les communes limitrophes sont Bezons à l'ouest, Cormeilles-en-Parisis au nord, Sannois et Saint-Gratien au nord-est dans le même département du Val-d'Oise ; Épinay-sur-Seine à l'est, dans le département de la Seine-Saint-Denis ; Gennevilliers et Colombes au sud dans le département des Hauts-de-Seine ; enfin, Sartrouville à l'ouest, dans le département des Yvelines.

Argenteuil est une ville étendue (1770 hectares) longée au sud par la Seine sur cinq kilomètres. La ville s'est développée en plaine mais s'étend également sur les buttes-témoins de Cormeilles (167 m) et de Sannois (124 m), ensemble nommé buttes du Parisis. Le sol est composé de dépôts géologiques de l'Éocène supérieur et de l'Oligocène inférieur, avec du gypse et des marnes. Argenteuil est une commune du Val-d'Oise, mais jouxte également les départements de la Seine-Saint-Denis à l'est, des Hauts-de-Seine au sud et des Yvelines à l'ouest.

L’habitat pavillonnaire est prédominant à Argenteuil, occupant 40,5 % de la surface communale, soit 617 hectares. Cet habitat est en grande partie constitué de pavillons du XXe siècle et plus récemment, de villas contemporaines. Il entoure un centre-ville axé sur l'avenue Gabriel-Péri, constitué d'un mélange d'habitat collectif de moyenne et grande dimension et d'un habitat continu bas de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Les principales zones d'activités se concentrent sur la rive de la Seine au sud, et en limite de Sartrouville, à l'ouest ; elles occupent 194 hectares soit 12,7 % du territoire communal. Les grands collectifs et grands ensembles se concentrent à l'ouest pour l'essentiel (Val d'Argenteuil) et dans une moindre mesure à l'est (Orgemont). En plus des parcs urbains, les principaux espaces verts ou non construits sont situés sur les buttes du Parisis, au nord et à l'est et occupent une surface totale de 442 hectares soit 25 % de la surface communale. Argenteuil est également détentrice du panneau "ville fleurie" et possède deux fleurs. Il faut noter enfin que 189 hectares, soit 12,4 % du territoire sont utilisés pour les voies de communication, en particulier l'importante gare de triage ferroviaire.



Quartiers
Argenteuil est divisée en six quartiers : le centre-ville, Orgemont - Volembert, le Val Notre-Dame, les Coteaux, le Val d'Argent Nord et le Val d'Argent Sud. Chacun des quartiers de la ville se différencie par une très forte identité architecturale, sociale et culturelle. Les quartiers sont toutefois complémentaires les uns des autres.



Le centre ville :




Le centre ville reste encore très marqué par une forte densité urbaine des années 1960. Le centre ville est le symbole même de la diversité culturelle de la ville où le cœur historique (ayant fait l'objet de rénovations), avec son riche patrimoine, vit en harmonie avec le centre moderne de la ville, très animé. Même si l'on voit apparaître de plus en plus d'immeubles modernes et de standing, la ville conserve encore aux abords de la mairie de belles demeures en pierre meulière datant du début du XXe siècle.


Orgemont-Volembert:




Orgemont - Volembert est le quartier est de la ville. Au bas du quartier longeant la Seine, y figurent principalement des pavillons ou maisons ouvrières marquant le passé industriel de la ville. Cette architecture est très visible autour de l'église Saint-Ferdinand. Le haut du quartier (Orgemont), principalement pavillonnaire, préserve encore sa nature et son calme principalement grâce à la butte d'Orgemont d'où l'on a une vue imprenable sur la capitale et sa banlieue : on peut y admirer, entre autres, la Tour Eiffel, Montmartre, la Tour Montparnasse, le Lac d'Enghien et La Défense. Orgemont toutefois est à double tranchant. En effet, juste au-dessus du quartier pavillonnaire calme, on retrouve plusieurs logements sociaux classés par l'État en Zone Urbaine Sensible en raison de la pauvreté et de la forte délinquance. Le quartier comporte aussi un bidonville, un peu plus à l'écart, à l'entrée de la partie du quartier où se trouve la cité Joliot Curie.


Le Val Notre-Dame:




Le Val Notre-Dame, situé à l'ouest du centre ville, demeure surtout pavillonnaire avec une architecture des années 1960 et 1970 où l'on peut encore parfois apercevoir des maisons d'ouvriers (Porte Saint-Germain). Certaines zones du quartier sont légèrement en hauteur avec des cités telles que Les Champioux, l'ensemble d'imeubles de l'Avenue du Château, Les Courlis, etc., où l'architecture datant des années 1970 montre un style plutôt moderne, spacieux et non conventionnel. Le quartier, placé en ZUS à cause de son taux de délinquance élevé et son implication dans les affaires de stupéfiants fait l'objet d'une aide du département pour l'insertion des sans-papiers ainsi que des aides et des activités pour les jeunes du quartier.

Les Coteaux :




Les Coteaux est le quartier le plus récent. Longtemps délaissé au XXe siècle du fait de son accès difficile et de son éloignement du centre ville, le quartier était surtout constitué de plaines, de buttes et de terrains vierges. Au cours des années 1980, il a su très rapidement séduire par ses atouts. Situé en hauteur, il offre, tout près du moulin de Sannois, l'une des plus belles vues de la banlieue ouest et de La Défense. Ce quartier pratiquement exclusivement pavillonnaire présente les plus belles demeures d'Argenteuil, aux architectures contemporaines et parfois surprenantes, attirant très largement une population plutôt aisée et bourgeoise. C'est le quartier comprenant le moins de logements sociaux de toute la ville.

Le Val d'Argent Nord & Sud est desservi par la gare du Val d'Argenteuil. Le 11 octobre 1961 est défini un périmètre de 346 hectares pour une Zone à Urbaniser en Priorité (d'où le surnom du quartier La ZUP) appelée alors « Val d'Argent ». Roland Dubrulle est nommé architecte en chef de la zone et dessine le plan d'un grand ensemble d'environ 8000 logements. Les travaux commencent en 1965 et s'achèvent en 1976 par la patinoire. Les architectes Jean Ginsberg et Marcel Lods réalisent eux aussi un certain nombre de logements et d'équipements publics. Le quartier, devenu Val d'Argent et accueillant 27 000 habitants, comme beaucoup de grands ensembles, se paupérise et se dégrade rapidement. Il entre dans la plupart des cadres de la Politique de la ville : des « îlots sensibles » aux « grands projets de villes ». Il a subi une modernisation avec la réhabilitation de la fameuse dalle, la rénovation de l'Institut universitaire de technologie (IUT) et l'ouverture de la gare du Val d'Argenteuil. C'est dans ce quartier que s'est produit l'incident avec Nicolas Sarkozy au cours duquel fut prononcée la fameuse phrase comportant le mot « racailles » et où il fut insulté et caillassé. Aujourd'hui encore ce quartier est la priorité politique de la ville puisque réputé pour être l'un des quartiers les plus sensibles du département du Val-d'Oise. Le Val d'Argent (notamment le quartier de la Poste au Val d'Argent Sud ainsi que « La Dalle » au Val d'Argent Nord) est aujourd'hui un quartier sous vidéosurveillance en raison de nombreuses agressions, braquages et autres faits de délinquances. En Juillet 2009, la police a réussi à démanteler tout un trafic de stupéfiants à la Cité de La Marche (Val d'Argent Sud) ainsi qu'un réseau sur La Dalle (Val d'Argent Nord).


Val d'Argent Nord
Partie du quartier du Val d'Argent située au nord de la gare ferroviaire du Val d'Argenteuil, quartier le plus sensible de la ville comprenant les cités Des Musiciens, L'Haie Normande, La Dalle, Cité Clémenceau, Le Coudray, Fernand Léger, Henry Wallon, La Bérionne, L'Écureuil, Les 4 Tours.

Val d'Argent Sud
Partie du quartier du Val d'Argent située au sud de la gare ferroviaire du Val d'Argenteuil, quartier plus sensible de la ville comprenant les cités Square Aquitaine, La Marche, Cité Jaune, Square Anjou, L'Emmaüs, Cité des Roses, Poirier Fourrier, Bretagne, Boulevard Lénine, Cité Carter, Quartier de la Poste, Dalle Rouge.

Val Notre-Dame
Quartier classé Zone Urbaine Sensible comprenant les cités Les Champioux, Hélène-Boucher, Saint-Exupéry, Santos Dumont, Avenue du Château, Cité du Marais, Les Lilas, Cité du Perreux, Cité du Prunet, La Tour Billy, Place du 11 Novembre, ZAC Fausse aux Loups.
Centre-Ville
Quartier très commerçant comprenant un quartier pavillonnaire aisé mais aussi le centre commercial de la ville Coté Seine, la gare ferroviaire et routière principale de la ville, la mairie ainsi que la cité de L'Esplanade Salvador Allende, Pierre Joly, Cité de la Liberté, l'avenue Gabriel Péri, le marché Heloïse, la Cité de L'Espace, Le Square Michelet, Antonin Georges Belin, Général de Gaulle, ZAC Basillique.
Orgemont-Volembert
Quartier est de la ville, à la fois aisé et populaire : présence de nombreuse maisons et pavillons sur les collines d'Orgemont et le quartier de la colonie, mais aussi les cités Joliot Curie, Krüger, Balmont, Cité des Jardins, Le Tronc, Bellevue, Gaston Monmousseau et la rue d'Arras.
Les Coteaux
Quartier le plus aisé de la ville et le plus récent situé sur les hauteurs d'Argenteuil comprenant essentiellement des pavillons et résidences bourgeoises mais aussi les cités Champagne, Roussillon, Bordelais et Martin Luther King.




Lycées présents à Argenteuil:

George Braque , enseignement professionnel, technologique ainsi que générale

Jean Jaurès , enseignement professionnel, technologique et générale uniquement scientifique

Fernand Léger , enseignement uniquement professionnel

Romain Rolland , enseignement générale et technologique

Jeanne D'Arc , lycée privé , enseignement professionnel

Lycée du GARAC , enseignement professionnel mécanique

Sociologie:

Depuis quelques années, on constate un attrait pour la ville, de la part des classes moyennes de Paris, et aussi des classes aisées venant principalement des Hauts-de-Seine. Ce mouvement récent est sans doute l'une des conséquences de l'augmentation très forte du prix de l'immobilier de Paris et de la proche banlieue. En conséquence, le centre d'Argenteuil pourrait constituer un nouveau paradigme en matière urbaine, puisqu'il est encore mixte socialement, et comprend des logements sociaux et privés, même si l'on assiste depuis quelques années à la construction d'immeubles de standing et à la gentrification de la ville.


En 1999, le taux de chômage de la ville s'établissait à 16% alors que celui de la France était de 12,9% la même année.
A Argenteuil, le revenus moyen par ménage était, en 2004, de 14 515 € / an alors que celui de la France était à 15 027 € / la même année.
Le prix moyen de l'immobilier (vente) était à Argenteuil de 2 898,55 € / m² alors que celui de la France était à 3 197 € / m² la même année.
Le prix moyen de l'immobilier (location) était à Argenteuil de 16,27 € / m² / mois alors que celui de la France était à 12,22 € / m² / mois la même année.
À titre d'information, en 2008, le taux de chômage de la ville s'établissait à 22 %, bien au-dessus du taux national.

II/ Les pratiques culturelles des jeunes





- Tout d'abord, que signifie être jeune dans notre contexte actuel ? Le jeune est l'être qui n'est ni enfant ni adulte mais qui possède une certaine maturité. La jeunesse constitue pour l'être humain la période où il se forme, où il vit projeté vers l'avenir et prenant conscience de son potentiel, il bâtit ses projets pour l'âge adulte. Le jeune aspire à une grande liberté par rapport aux autres couches de la population. Elle est assimilé le plus souvent à la folie où tout est permis, en témoigne la citatiob d'un grand écrivain " A 20 ans j'étais un brûleur, et à 40 ans je suis devenu un pompier". Etre jeune dépend en fait de deux choses : de la tranche d'âge et du mode de vie. Pour être jeune il faut donc appartenir à cette tranche d'âge et avoir dans un deuxième temps une mode vestimentaire, un langage, un mode de vie popre à la communauté jeune. La plupart du temps cette communauté est constituée des 15-25 ans pour ce qui est des sociéts occidentales.

- Qu'est-ce que la culture ? La culture se constitue en manières distinctes d'être, de penser, d'agir et de communiquer. Ainsi, pour une institution internationale comme l'UNESCO : " Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd'hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. "


- Le temps libre des jeunes : Certains travaillent ou cherchent un emploi, d'autres étudient. Mais pour la plupart, la jeunesse reste et restera le temps des sorties, des soirées, du cinéma aux boites de nuit en passant par les clubs de sport. Les jeunes ont des pratiques culturelles et de loisirs plus intenses que le reste de la population. Premier loisir propre à cette génération : le temps passé avec les copains. Pour 85% d'entre eux, c'est une activité centrale.
Les loisirs des jeunes paraissent assez homogènes : le cinéma et le sport sont leurs activités préférées. 80% sont allés au cinéma au moins une fois dans l'année 2008, contre 51% de l'ensemble de la population .La pratique sportive concerne près de 90 % des jeunes adultes, dans un club ou non. Ecouter de la musique sur un baladeur, via un téléphone portable, Internet ou en allant au concert est également une pratique commune, qui dès l’adolescence distingue les jeunes, avec des styles différents, du R’n’B au rock en passant par le rap ou le métal. Chacun son style. En 2006, 46 % des moins de 29 ans sont allés au moins une fois dans l’année à un concert ou voir un spectacle.

Logiquement, la jeunesse est aussi l’âge de la nouveauté. Les jeunes générations adoptent beaucoup plus facilement les changements technologiques et les nouveaux outils qui vont avec. Qu’il s’agisse de se divertir, de communiquer avec son réseau d’amis ou de s’informer. Selon une étude du Crédoc , en 2008, 99 % des 18-24 ans ont un téléphone mobile, 89 % disposent d’au moins un micro-ordinateur à domicile, contre 17 % des plus de 70 ans. Quel usage en font-ils ? Plus d’un adolescent sur deux possède son blog, entre 18 et 24 ans un jeune sur trois a un site personnel. Les moins de 25 ans téléchargent de la musique sur Internet (59 %) ainsi que des films (47 %).

Contrairement à une idée reçue, les jeunes adultes ne passent pas une grande partie de leur temps devant la télévision, en tous cas moins que leurs aînés. Les 15-34 ans y ont passé 2h38 par jour en 2008, contre 3h37 en moyenne pour l’ensemble des plus de 15 ans. Cette activité tend même à diminuer, en raison des attraits multiples de l’Internet, du jeu à la messagerie en passant par la musique.Quelque soit l’âge, les femmes déclarent regarder la télévision plus souvent que les hommes . C’est entre 13 et 14 ans que les jeunes regardent le plus la télévision avec 35,90% des femmes et 28,11% pour les hommes qui déclarent que cela constitue une activité importante de leur temps de loisirs. C’est entre 19 et 21 ans que la télévision est la moins regardée avec 22,33% des personnes interrogées.C’est en effet l’âge d’entrée dans les études supérieures ou dans la vie active et les premiers moments de coupure avec le domicile familial. Ils ont alors moins souvent accès à la télévision.




Une partie de ces loisirs concerne l’ensemble des jeunes sans que le sexe ou l’origine sociale ait une grande influence. Les pratiques culturelles (livres, cinéma, musées, théâtre, etc.) se sont diffusées au cours des trente dernières années, notamment parce que l’élévation du niveau de diplôme se conjugue avec la croissance de l’offre. Cependant à y regarder de plus près, les inégalités d’accès demeurent bel et bien présentes chez les jeunes.

S’inscrire à un club d’équitation ou s’offrir un mois de congé au bord de la mer n’est pas donné à les jeunes. Mais les inégalités d’accès aux loisirs entre jeunes de catégories sociales différentes résident autant dans des éléments matériels (niveau de vie, proximité géographique, etc.) que symboliques tels le diplôme, la maîtrise de la langue et de l’écrit ou le milieu familial. 17 % de ceux qui n’ont pas de diplôme ou au mieux le certificat d’étude sont allés au théâtre ou au concert au moins une fois dans l’année, contre 57 % de ceux qui ont un diplôme supérieur au bac (données 2000). Enfin, face aux loisirs, les rôles filles-garçons demeurent assez distincts. Pour occuper leur temps libre, les jeunes filles se tournent davantage que les garçons vers la communication entre ami(e)s (discussions, SMS, messageries instantanées…), le shopping en centre-ville ou dans les centres commerciaux, les jeunes garçons vers les jeux vidéo.


Pour conclure, le temps de loisirs est surtout consacré aux soirées entre amis. 59,40% des

répondants citent cette activité à la question : « Quelles activités occupent

majoritairement ton temps de loisirs ? » Viennent ensuite le sport (33,84%), les jeux

vidéos et Internet (25,17%), puis la télévision (24,11%). La lecture (12,49%), les

activités artistiques ou manuelles (9,88%) et les concerts (7,87%) sont en queue de

peloton.

Les soirées entre amis sont particulièrement plébiscitées entre 19 et 21 ans où le

pourcentage atteint 69,47%.



Des jeunes au style " jerkin " : pantalon cigarette, chaussure coloré, t-shirt coloré et casquette assortie .





Jeunes au style plus " Hip-Hop" : sweat, pantalon ample ou survêtement , basket .



Jeune des " beaux quartiers " : style bcbg, cheveux souvent long chez les garçons









Quelques chiffres clés sur les pratiques culturelles des jeunes :


- Les sorties le soir : 88% des 15-24 ans sortent régulièrement le soir pour allé voir des amis, allé au cinéma, etc ...




- Le nombre d'appareils audiovisuels : 10.7 est le nombre moyens d'appareils audiovisuels que possèdent les 15-19 ans . De plus 89% d'entre eux les utilisent régulièrement




- Ecoute de la télévision : 79% des 15-24 ans regardent la télévision tous les jours




-Ecoute de la radio : 56% des 15-24 ans écoutent la radio tous les jours




-Lecture de livres : 78% des 15-24 ans ont lu un livre au cours des 12 derniers mois




-Fréquentation des équipements culturels : 34% des 15-24 ans ont eu une fréquentation régulière au cours des douze derniers mois








(Cliquez sur le tableau pour le voir en plud grand)

III/ Le lycéen

Le lycéen de Romain Rolland



Le lycéen vu par notre société






Crée à l'origine par napoléon Bonaparte par la loi du 11 floréal de l'an ( 11 Mai 1802).
Les lycées ont étés crées en 1802 pour assurer une formation en lettre et en sciences et sont marqués par un encadrement de type militaire.Avec la Restauration, les lycées prennent le nom de "lesteurs royaux". Ils reprennent le nom de lycées sous la Deuxième République. La loi du 21 Décembre 1880 nstaure l'enseignement pour filles qui se déroulera dans des écoles aféquat. Les lycées et les collèges sont alors gratuit entre 1926 et 1930.

De sa création jusqu'au année quatre-vingts le lycée est avant tout destiné a une élite Des lycées sélectifs et rigides pour des élèves promis a un brillant avenir. Une nouvelle population lycéenne apparaient avec la construction de nouveau lycées, des classes surchargées et des classes en sureffectif. Au milieu des années 70, les lycées se voient acceuillire des jeunes gens ne correspondant pas au profil traditionnel du lycéen qui aurait été préalablement et sévèrement sélectionné. Ces "nouveaux lycéens" on pour beaucoup des origines sociales peu favorisées. Ces derniers sont souvent des scolarisés dans des établissement situés à la périphérie des villes et recrutant un public qui n'a pas été accepté dans les "bons" lycées.Alors que les élèves des bons lycées deviendront cadres moyens ou supérieurs, les nouveaux lycéens, eux, seront le plus souvent employés ou des professions intermédiaires. Ces nouveau lycéens sont porteur d'une promesse d'ascension sociale: par rapport à leurs parents, oui, mais par rapport aux système sont en échec.néanmoins dans le model anglo-saxon, l'école est considérée comme une institution de socialisation qui est en charge de différentes activité notament sportive qui développerais un sentiment d'appartenance à un lycée.


En discutant avec beaucoup d'entre eux, nous pouvons constater qu'ils ont tous ou presque la même vision de le "période lycée": " un tremplin... avoir de nouvelles responsabilité". Il s'agirait d'une période des plus trépidantes avec de nouvelles expérience, et la découverte d'un nouveau mode de vie et de nouveaux centres d'interets.Les lycéens sont avant tous des jeunes avec des pratiques culturelles qui diffèrents, des coiffures, des manieres de parler différentes. Cela est constatable dans tous les lycées. Egalement au lycée Romain Rolland d'Argenteuil où la grande majorité des élèves attestenet appartenir au groupe d'élèves de Romain Rolland et ne veulent nullement en changer. De plus, on constate que la plupart des élèves de ce lycée sont croyant ( 87,2% des élèves possedent une religions) . La culture et la religions sont deux facteurs très importants qui entrent dans l'explication des caracteristiques du lycéen de Romain Rolland . Prenons un exemple flagrant pour étayer notre idée. Dans la culture africaine ( Noire comme maghrébine), le port des cheveux longs est consacré aux femmes et les hommes, eux, gardent le crâne rasé. Lorsque l'on pose la question: " Pourquoi gardez-vous les cheveux courts ? " , une réponse est récurente, que les cheveux long sont pour les filles et que les parents ne l'accepteraient pas. Nous pouvons donc nous poser la question suivante: serait-ce la culture et la religions qui caractérisent un lycéen ? Oui et cela est constatable pour plusieurs exemples tels que la maniere de se vétir, de parler, de s'occuper et d'autres encore. Le soucis d'appartenence fait que ces jeunes se fréquentent entre eux, de manière à ne pas être décalage avec ce qui se passent autour d'eux.

Conclusion

Même n'ayant pas eu la totalité des résultats nous pouvons néanmoins conclure que le lycéen type de Romain Rolland est en fait une lycéenne.
Le lycée compte 459 filles pour seulement 363 garçons. Nous pouvons constater que certaines filières demeurent sexuées. Cela est constatable notament pour la filère économique et sociale qui compte 68 filles contre 45 garçons.Une majortié des lycéens de Romain Rolland font parti de ce que l'on appelle "la génération Facebook": ils possèdent un profil sur lequel ils émetent leurs identités et leurs centres d'intérêts pour se montrer aux autres.
Par ailleurs la lycéenne type est âgée d'environ 16 ans. Ses principaux loisirs sont le shopping, les sorties, internet et le sport.Elle dépense en moyenne 6o euros en moyenne par mois en vêtements, cadeaux ou économies. Mais la maturité qui vient de plus en plus tôt permet-elle une emancipation plus grande ?